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Les entreprises sous-estiment l’impact de la transformation numérique…

Les entreprises sous-estiment l’impact de la transformation numérique…

Dans un sondage Cesi – Ipsos – Le Figaro, chefs d’entreprise et salariés sont peu nombreux à juger essentielle la transition numérique. Pour les observateurs invités par le CESI, ce n’est pas le signe qu’ils ont tout compris. Au contraire, il est urgent de leur rappeler ce qu’est la transformation numérique, ses enjeux, et l’ampleur de son impact sur l’emploi et les métiers.
Ainsi, 29% des dirigeants et 52% des collaborateurs jugent le sujet stratégique ou essentiel. Ils sont respectivement 31% et 42% à penser que c’est plutôt une opportunité. Enfin, 23% des salariés estiment que le phénomène induira une diminution des effectifs contre seulement 16 % des patrons. Et près de la moitié des chefs d’entreprise assimilent même le numérique à un simple phénomène de mode…

Des changements fondamentaux

Pour Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, ces réponses pourraient inquiéter sur un possible retard des entreprises françaises, mais montrent qu’en fait, la notion même de transition numérique est intégrée. Et n’est plus une question.

le CESI avait réuni ce 9 mai, pour l’occasion, quelques observateurs pointus du numérique. Pour eux, les réponses au sondage Ipsos tendent plutôt à montrer que la transition numérique, et plus grave, son impact sur l’emploi et la formation, sont particulièrement sous-estimés. Elles traduiraient aussi et surtout une inquiétante mauvaise compréhension du sujet, et par conséquent de son ampleur. « La moitié des emplois actuels devraient disparaitre dans les 15 ans à venir, a asséné Philippe Lemoine, président du forum d’action modernités et de la Fondation internet nouvelle génération (Fing). Et dans l’hypothèse où les marchés financiers raisonnent juste quand ils s’attendent à ce que les acteurs du numérique détournent des marchés traditionnels vers eux, nous avons estimé ce transfert à 60 milliards d’euros… Ce ne sont pas du tout des changements à la marge. »

Comme le rappelle le président de la Fing, en entreprise, on confond souvent les évolutions de l’informatique, en cours depuis plusieurs décennies, et la transformation numérique. « D’ailleurs, nous préférons parler de transformation que de transition. On a l’impression de savoir comment avancer, mais sans savoir où on va. La transition, c’est aller vers un univers que l’on connaît, mais sans savoir comment. »

Penser demain dès aujourd’hui

Mais c’est la confusion entre informatique et numérique qui expliquerait surtout certaines réponses enthousiastes de chefs d’entreprise estimant avoir allégrement passé le cap ! « Je comprends qu’on se dise, les ordinateurs, l’informatique de gestion, c’était une révolution, mais ça y est, c’est fait, continue Philippe Lemoine. Mais la transformation numérique c’est un cycle totalement différent. » Les entreprises doivent se demander si elles ont redéfini la relation avec leurs clients ou mis en place une hiérarchie plus flexible.

Toutes les entreprises de tous les secteurs sont concernées. Et pour Philippe Mutricy, qui plus est, les petites structures ne sont pas plus mal loties que les grandes. Au contraire, il constate plutôt des différences d’adaptation en fonction des secteurs. « Les banques, par exemple, ont mis du temps à comprendre, mais elles rattrapent leur retard à grande vitesse. » Et dans toutes les entreprises, il n’est pas un métier qui échappe à l’évolution. « Le marketing, la relation client, la communication, les RH, la finance, la production, sont tous concernés » , énumère Christine Balagué. Et pour elle, il faut absolument adapter la formation professionnelle à chacun de ces métiers.

« Le numérique offre de multiples possibilités d’expérimentation. Soyons innovants, révolutionnaires ! » demande Isabelle Giordano, DG d’UniFrance. Et vous, l’êtes-vous ?